Serge Gainsbourg : le seul nom de ce séducteur impénitent suffit à faire sourire les amateurs de provocations et de mots osés. Ahhh Gainsbourg ! Un mélange de talents affolants, de verbe cru et de charme irrésistible. Ce bon vieux Serge a laissé derrière lui une trace indélébile dans les mémoires et les cœurs des fans de musique et d’artiste dévergondé. Plongeons, sans pudeur, dans l’univers sensuel et sans complexe de ce malicieux génie.
Un provocateur né
Commençons par mettre les points sur les « i » (ou les barres sur les « t »), Gainsbourg n’était pas du genre à caresser ses fans dans le sens du poil. Il préférait les secouer, les émoustiller, les faire rire jaune et pleurer de plaisir. Le roi de la provocation savait y faire, entre des titres comme « Je t’aime… moi non plus » et des brûlots comme « Lemon Incest ». Ce mec avait le don de créer des vagues, plus grosses que celles qu’on trouve en pleine tempête. Et ses jeux de mots lugubres et sulfureux? Un régal pour ceux qui aiment les bonnes grosses blagues grivoises !
Un look inimitable
Il faut dire que le Serge, il n’était pas seulement une gueule, mais aussi un style. Qui d’autre pouvait se balader en chemise ouverte sur poitrail velu, clope au bec et regard lubrique sans paraître ridicule ? Personne, voilà. Il a pour ainsi dire inventé le terme « cool avant l’heure ». Ce look de vieux beau classe, c’était sa signature, son étendard. Pour autant, il savait que son pouvoir ne résidait pas seulement dans son apparence, mais bien plus dans sa voix graveleuse et ses textes enivrants.
Des textes enivrants et osés
Ah, les paroles de Serge ! Un savant mélange de poésie raffinée et de cochoncetés savamment distillées, comme une goutte de tabasco dans ton cocktail préféré. Gainsbourg savait comment faire pour que chacune de ses phrases résonne comme une caresse, ou parfois une gifle sur un postérieur bien galbé. Ses chansons sont des petits bijoux d’ambiguïté et de sensualité. Quand il balance un « Je suis venu te dire que je m’en vais », il fait plus d’effet qu’un « Viens, je t’emmène au septième ciel ». D’autres artistes doivent écrire des tonnes de chanson pour espérer atteindre ce niveau de complicité entre mots et musique, mais lui, c’était inné.
Des collaborations légendaires
Le vieux Serge n’était pas du genre à travailler en solo devant son miroir (quoique…). Il adorait aussi partager la scène et le studio avec des partenaires, souvent des partenaires chaleureuses et sulfureuses. Jane Birkin, Brigitte Bardot, Vanessa Paradis… Les plus belles femmes ont succombé à ses charmes et ont gravé leur collaboration au panthéon des duos mythiques. Chacune d’entre elles a su apporter une touche de féminité et de sensualité à des titres déjà bien mordants. Et nous, pauvres âmes en quête d’émotions, on ne pouvait que succomber à ce mélange explosif.
Un artiste aux multiples talents
Ne croyez pas que Gainsbourg se cantonnait seulement à la chanson. Non, ce mec avait des talents multiples et une curiosité insatiable. Tantôt acteur, réalisateur, peintre ou dessinateur, Serge touchait à tout avec cette nonchalance désarmante. Toujours cette même envie de provoquer et d’émoustiller. Sa carrière cinématographique, bien que souvent passée sous silence, regorge de perles cultes et de moments déjantés. À l’instar de son album concept « Histoire de Melody Nelson », qui demeure un chef-d’œuvre inégalé dans le genre, chacun de ses films porte la marque de son inventivité débridée.
Des provocations qui ont marqué les esprits
Et puis il y a toutes les frasques médiatiques qui ont fait de Gainsbourg une figure incontournable de la culture française. Qu’on se rappelle cette fois où il claque un billet de banque en direct à la télé, histoire de dire « je t’aime » à la TVA. Ou lorsqu’il balade sa trogne avinée sur les plateaux pour balancer des horreurs à droite et à gauche. Souvenez-vous de sa déclaration à Whitney Houston : « I want to fuck you. » Quel goujat ! En somme, une vie de provocateur invétéré, qui savait que le scandale engendre l’attention et l’adulation des foules.
Un héritage indélébile
Si Gainsbourg a quitté ce monde en 1991, il demeure une référence absolue pour tous ceux qui aiment la musique et le bon mot bien bancal. Son empreinte est indélébile. Ses chansons continuent d’accompagner des moments de vie, de décorer des soirées enfumées ou de réchauffer des cœurs solitaires. Et puis il y a tous ceux qui perpétuent son esprit, refusant l’eau tiède et préférant déclarer la guerre à la bienséance. Serge Gainsbourg, c’était un monument de sensualité tordue, un acrobate de l’insolence, un prince sans couronne mais avec une clope toujours prête à embraser une mèche déjà bien courte.
Prenons exemple chers lecteurs : n’ayons pas peur de dire des horreurs et de balancer nos quatre vérités sur l’oreiller ou ailleurs. Laissons parler nos instincts et nos passions sans frein ! À bas les tabous et vive la provocation ! Il n’y a qu’une seule règle à suivre : amusez-vous et faites-vous plaisir, en mode Gainsbourg bien sûr !
Et sur ce, à la vôtre, mes coquins et coquines !
Damien