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Poppers et performance sexuelle : mythe ou réel coup de boost ?

Poppers et performance sexuelle : mythe ou réel coup de boost ?

Poppers et performance sexuelle : mythe ou réel coup de boost ?

Un petit snif avant le grand jeu ?

Allez, avoue. Toi aussi, tu t’es déjà demandé si ce petit flacon en verre caché dans la poche intérieure de la banane du mec au look cuir, ce n’était pas genre le lubrifiant turbo boost du sexe. Tu sais, le genre de potion magique qui transforme ton plan cul du mardi soir en performance olympique avec ravitaillement à mi-parcours et médaille à la fin.

Chez Poppers-Magazine.fr, on s’est posé la question : le poppers, est-ce vraiment le dopant des galipettes, ou juste un gentil pschit nasal qui fait tourner la tête deux secondes et demie ? Spoiler alert : c’est un peu des deux, et surtout un univers tout de sueur, de dilatation et d’expériences psychotropiquement sexy. Attache ta ceinture, on descend dans les bas-fonds roses et brûlants du poppers et de la performance sexuelle. Attention : glisser peut être jouissif.

Mais d’abord, c’est quoi ce truc ?

Le poppers, ce n’est pas un bonbon pour les grands. Même si, à l’usage, certains l’avalent presque comme ça. Non non non, bande de petits inconscients. Le poppers, c’est un liquide à base de nitrites (le nitrite d’amyle, pour les puristes du labo). Ça sent fort, ça chauffe les narines, et ça agit rapido — genre, 4 secondes après l’inhalation — brooooum ! Tu sens ton cœur qui fait la teuf, ton sang qui joue au flipper dans tes veines, et ta libido qui s’habille soudainement en Patrick Swayze version Dirty Dancing.

On sniffe, on chauffe, on se détend… ou plutôt, on se dilate. Je te vois rougir, coquin·e. Ben oui, on y vient.

La dilatation… du corps et des esprits

Franchement, c’est là que tout le potentiel sexuel du poppers s’affole. Parce que ce petit flacon a un super pouvoir : il dilate. Vaisseaux sanguins, certes, mais aussi… sphincters. Et là, BOOM, ascenseur direct vers les pratiques plus profondes — si tu vois où je veux en venir.

On enchaine donc les histoires de mecs qui disent que le poppers leur a ouvert des nouveaux mondes anaux, que les doigts, les jouets XXL, les partenaires aux intentions cavernicoles deviennent tout à coup moins flippants, presque accueillants. C’est pas du pipeau, là. C’est du vécu raconté les yeux pleins d’étoiles et les fesses pleines de souvenirs. Et pour les récipiendaires en mission, disons que ça facilite l’exploration, et parfois l’expansion.

Boost sexuel ou illusion chimique ?

Mais soyons francs. Est-ce que le poppers te transforme vraiment en étalon endurant 12 rounds avec option double péné (sur toi ou sur l’autre, on ne juge pas) ? Hmm… Bof. Et même, parfois, pas du tout. Parce que si ça te rend plus chaud que le radiateur du salon, côté érection, c’est un peu la méduse au fond de l’aquarium.

Bah oui, les nitrites entraînent une chute de la pression artérielle. Et qui dit moins de pression, dit moins de tension… dans ton petit soldat aussi. Y’a des mecs pour qui l’outil devient tout mou, comme un marshmallow au soleil. Pas très performant donc, même si le désir est olympique.

Le cerveau dit « GO ! », mais le corps répond « attends je fais une sieste d’abord ». Alors méfie-toi si tu comptes trop là-dessus pour impressionner… sauf si ton super pouvoir, c’est la langue. Là, ça se discute.

Des pratiques, des fantasmes et du lâcher-prise

À la vérité, le grand atout du poppers, ce n’est pas tant la perf’ digne de Rocco Siffredi (remarque, ce mec carbure peut-être au jus de céleri, qui sait ?), mais le lâcher-prise. Ce petit moment où soudainement tu t’en fous. Du regard de l’autre, de l’aspect esthétique de ton string résille, ou du fait que t’aies oublié de raser cette zone mystérieuse sous tes balls.

C’est dans la tête, cette sensation d’être libéré, et c’est là que le poppers fait son petit miracle. Il te met dans un mood où t’oses. T’oses dire, faire, écarter, gémir, lécher ce que t’as jamais osé lécher (prie juste pour que ce soit propre, on n’est pas des barbares non plus).

Poppers et plans qui tournent

Alors ouais, faut pas se mentir. Dans les saunas, les backrooms, les chez-Marco-qui-fait-des-orgies-le-samedi, ça tourne à la vitesse d’un lipsync chez RuPaul. Poppers en cercle, snifs synchronisés, et tout le monde qui glisse dans l’arène du plaisir avec une souplesse qu’on ne soupçonnait pas à froid. Est-ce que ça rend le sexe meilleur ? Bah… disons que ça le rend plus libre. C’est pas pareil, mais presque mieux.

Mais… est-ce safe au moins ?

Non Damien, ne fais pas le rabat-joie. Ok, mais un minimum de prévention, ça fait pas de mal entre deux levrettes. Inhalé, le poppers est relativement safe si tu t’enfiles pas trois flacons par nuit. Mais avalé ? Tu peux dire adieu à ton foie. Contact avec les yeux ? Tu peux dire bonjour à la lente agonie rétinienne. Et si tu carbures déjà au Cialis ou au Viagra ? INTERDICTION FORMELLE. Mélanger poppers et médicaments vasodilatateurs, c’est comme foutre un pétard dans une cocotte-minute. Définitivement pas sexy.

Alors, mythe ou arme de sexe massif ?

Un mythe ? Pas vraiment. Un coup de pouce ? Plutôt. Le poppers, c’est pas ton coach musculaire, mais ton coach de lâcher-prise. Ce n’est pas le Viagra des fessiers, mais il ouvre des vannes (au propre comme au figuré). C’est pas le supplément de puissance, c’est le supplément d’envie, de curiosité, de « allez pourquoi pas ? » qui transforme une baise tiède en feu d’artifice d’audace.

Alors, chers amants du bizarrement délicieux, ne comptez pas dessus pour prendre trois centimètres de bite de plus ou tenir jusqu’au lever du soleil. Mais invitez-le à vos parties si vous voulez rigoler, vous décoincer l’arrière-train, explorer de nouveaux sentiers battus… avec les lumières à fond dans les pupilles et les inhibitions au vestiaire.

Bisous snif-snif,

Damien

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